L’érosion côtière en Afrique reste toujours un phénomène inquiétant de par les risques que courent les populations côtières ainsi que la destruction des biens qu’entraine l’avancée de la mer sur le littoral.
Les pays membres de l’UEMOA sont en conclave du 19 au 21 octobre 2016 à Lomé pour l’élaboration du Projet Erosion et Adaptation dans les zones côtières d’Afrique de l’Ouest issu du Programme Africa Coastral Areas (WACA). Les travaux devront aboutir à des solutions concrètes, efficaces et durables à mettre sur pied afin de réduire considérablement la vulnérabilité des zones côtières et favoriser une gestion des côtes intégrée et résiliente au climat.
Il s’agit précisément de trouver des solutions régionales et nationales pour répondre aux questions de l’érosion côtière dans les pays membres de l’UEMOA. Il y aura des discussions techniques sur les défis, sur les réponses régionales à ces questions de changements climatiques et des facteurs naturels et humains responsables de l’érosion côtière. Une séance ministérielle est attendue le vendredi 21 octobre prochain dans ce même cadre pour la présentation du programme WACA, de ses principaux axes et modalités d’intervention ainsi que des principaux enjeux intersectoriels aux échelles locale, régionale et internationale.
Il est surtout prévu le lancement des activités du programme à l’échelle des quatre pays impliqués à savoir le Togo, le Bénin, la Côte d’Ivoire et le Ghana pour définir les modalités d’engagement à une échelle plus large de l’Afrique de l’Ouest. L’initiative est soutenue par la Banque mondiale qui propose un financement de 150 millions de dollars américains, soit près de 90 milliards de Francs Cfa selon les chiffres donnés par la Représentante Résidente du Groupe de la Banque Mondiale au Togo, Joëlle BUSINGER. D’autres organisations soutiennent également ce projet dont la GIZ, l’USAID, les Fonds Nordiques pour le Développement.
« Le gouvernement togolais attend beaucoup des résultats de cet atelier » a déclaré Secrétaire Général du Ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières au Togo.
Helmut PINTO
Le manque d’accès équitable des populations les plus vulnérables aux services sociaux de base de qualité est toujours ressenti au Togo précisément à l’intérieur du pays dans les milieux ruraux, ce qui est source du déséquilibre régional et des inégalités sociales encore constatés. Il est donc incontournable que les défis de pauvreté et de précarité extrême doivent être relevés au plus vite pour préserver durablement la paix sociale et la cohésion nationale en misant le plus sur l’accès des populations aux services sociaux dans les milieux ruraux, semi-urbains et les quartiers défavorisés.
Il faut croire que c’est l’atteinte de cet objectif est le souci du gouvernement togolais et du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) qui ont procédé à l’examen et à la validation des indicateurs du Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC) au Togo. Cet événement a eu lieu ce mardi 20 septembre 2016 à Lomé en présence de la Ministre du Développement à la base, Victoire TOMEGAH-DOGBE, et de la Représentante Résidente du PNUD au Togo, Madame Khadiata Lo N’diaye. Le programme vise en réalité à contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations vivant dans les zones peu ou mal desservies par les infrastructures et services sociaux et économiques de base et la réduction des inégalités sociales au Togo.
Des enquêtes ont été réalisées en amont avec l’aide de l’Institut National de la Statistique (INSEED) selon la Représentante Résidente du PNUD au Togo. Elle reste persuadée que les cibles ont été bien choisies pour la mise en œuvre de ce programme afin que les résultats soient à la hauteur des attentes. Cette rencontre vise à « présenter, examiner et valider la liste des indicateurs principaux définis dans le cadre de l’élaboration de la situation de référence ».
Le programme porte sur la période de 2016-2018 avec un budget total de 155.147.034.112FCFA dont 18.000.000.000 F CFA décaissés par le gouvernement togolais selon la Ministre Victoire TOMEGAH-DOGBE. « Mais tout dépendra de l’évolution de la mise en œuvre du programme et de l’accélération de la croissance » a-t-elle laissé entendre.
Helmut PINTO
Sur initiative de l’organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture et l’Organisation Mondiale de la Santé Animale, un plan stratégique mondial de contrôle de la fièvre Aphteuse est développé en 2012. Après onze réunions de mise en place de la feuille de route menées en Asie et dans la plupart des régions d’Afrique, c’est au tour de l’Afrique de l’Ouest de se conformer aux normes internationales. C’est justement ce qui fait l’objet de la première réunion sur la feuille de route d’évaluation des progrès pour l’Afrique de l’Ouest, qui se tient depuis ce mercredi 07 septembre 2016 à Lomé. C'était en présence du Représentant par intérim de la FAO Léonidas HITIMANA et du Directeur de l'Elevage au Togo Daniel BATAWUI.
Au total quinze pays sont représentés à cette première réunion sur la feuille de route d’évaluation des progrès pour l’Afrique de l’Ouest. La rencontre de Lomé se veut une opportunité aux participants d’être formés sur les principes de la mise en place du processus PCP, d'évaluer le statut de contrôle de la fièvre aphteuse dans les pays de l'Afrique occidentale et surtout de planifier une stratégie pour contrôler la fièvre en Afrique de l'Ouest.
La fièvre aphteuse est une maladie animale virale non transmissible à l’homme. Très contagieuse, elle affecte les animaux de la famille des Artiodactyles domestiques (bovins, ovins, caprins, porcins, …) et sauvages (cervidés, antilopes, lamas…). Bien que connue de longue date, cette maladie reste l’une des préoccupations majeures des éleveurs et des autorités sanitaires. Elle peut avoir des répercussions socio-économiques considérables notamment dans le secteur agricole.
Du fait des pertes économiques qu’elle entraine, la fièvre aphteuse figure parmi les pathologies majeures affectant la production et le commerce international des denrées d’origine animale, la sécurité alimentaire et le développement économique, tant au niveau des petits éleveurs que dans les filières de sa production.
Helmut PINTO
Malgré son agenda très chargé relativement aux préparatifs du Sommet extraordinaire de l’Union Africaine sur la sécurité maritime, l’Ambassadeur de la République arabe d’Egypte au Togo, Son Excellence Mohamed Karim SHERIF accompagné avec une délégation de l'ambassade, a visité hier 8 Octobre 2016, l'Agence de la solidarité nationale. L’objectif de cette visite était pour remettre des fournitures scolaires composées de livres, cahiers, stylos, sacs à dos puis des médicaments et vêtements pour les enfants et étudiants des écoles et universités du Togo.
Ce don estimé à 1 500 000 cfa a été réceptionné par le Secrétaire Général du Ministère de l'action sociale qui a témoigné sa gratitude au donateur. Dans son discours de circonstance, l’Ambassadeur SHERIF a affirmé que ce geste est une manifestation de la solidarité égyptienne avec les frères et secours togolais et se situe dans le cadre de la coopération sud-sud.
Il sied de signaler que des gestes similaires ont été faits la semaine dernière à plusieurs églises et centres islamiques conformément à la tradition annuelle de l'Ambassade à la veille de la rentrée scolaire.
En marge de la conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme qui se déroule depuis vendredi à Montréal, le Président togolais Faure Gnassingbé s’est entretenu en fin de journée avec le Premier ministre canadien, Justin Trudeau.
Les deux personnalités ont passé en revue les questions liées à la lutte contre les pandémies, et ont parlé de la coopération bilatérale.
Le Canada est historiquement très présent en Afrique, notamment dans le secteur de l’eau, mais il est faiblement senti dans ses actions au Togo.
L’aide publique au développement porte sur l'amélioration de l'avenir des enfants et des jeunes, sur l'augmentation de la sécurité alimentaire, sur une croissance économique durable, sur la promotion de la démocratie et de la gouvernance.
Le Canada assiste les pays africains dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité.
Enfin, la coopération économique entend accompagner la croissance des pays africains.
La rencontre du jour devrait permettre de fixer les fondements d’une relation nouvelle entre Lomé et Ottawa.
La conférence à laquelle participe Faure Gnassingbé et son Ministre de la santé, Moustapha MIJIYAWA, vise à trouver une façon de recueillir 13 milliards de dollars afin de renflouer les caisses du Fonds mondial et soutenir ainsi la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
Les installations de la radio et télévision nationales vont connaitre une modernisation par le biais de la coopération sino-togolaise. Les travaux de construction du nouveau site de ces médias d’état vont démarrer en juin 2017 et prendre fin en 2019. Un accord a été signé en ce sens ce mercredi 07 Septembre 2016 entre le ministre togolais de la communication, Guy Madjé Lorenzo et la directrice adjointe Afrique de l’Ouest de l’Agence chinoise de coopération internationale, Huo Yao.
Pour un investissement de 4,5 milliards de Fcfa, l’agence construira un auditorium de 50 places, un studio tv de 200m2, pour les jeux, série et sitcoms, un second pour la radio et des salles de montage audio et vidéo.